PÊCHE À L’ARAIGNÉE, AU LARGE DE SAINT-MALO

Titre : L’équipage du catamaran Franck Annie

Maxime, capitaine du catamaran Franck Annie, prépare avec son équipage une sortie de pêche à l’araignée. L’équipage est composé de 9 personnes, dont le plus jeune Matthieu apprend le métier avec Nelson. Augusto et Abel, d’origine portugaise, sont également membres de l’équipage, ainsi que Moussa et Ousmane du Sénégal, Michaël et Coin-coin de Saint-Malo.

Titre : La préparation de la pêche

Le départ en mer se fait de nuit en fonction des SAS d’accès au port. Le catamaran, préparé spécialement pour la pêche à l’araignée, part à 19h30 pour une durée de travail jusqu’à 7h le lendemain matin. Le choix des lieux de pêche se fait en fonction de la trajectoire des araignées et de leur proximité avec la côte.

Titre : L’objectif commercial

Le volume de la prise est anticipé en fonction de l’expertise de Maxime. Pour cette sortie, une petite vente est prévue, mais le capitaine espère ramener plus de 2 tonnes d’araignées, dont le surplus est stocké dans des viviers au mouillage. Les araignées sont réparties en fonction de leur sexe, les mâles se vendant mieux que les femelles.

Titre : La pêche

La pêche se fait au filet sur des zones connues pour être riches en araignées. Les filets de 2 kilomètres sont posés pendant plusieurs jours avant d’être récupérés par l’équipage. Les araignées sont ensuite démaillées avec un outil appelé dalot, un travail physique et répétitif qui peut générer des tendinites chroniques.

Titre : Le métier de marin-pêcheur

La pêche à l’araignée est un métier exigeant physiquement et mentalement, avec des cadences élevées, le port de charges lourdes et le stress de la houle. Une formation de quelques mois suffit pour obtenir le certificat et pouvoir être engagé sur un bateau. Cependant, il faut avoir l’envie de faire ce métier pour pouvoir tenir. Le plus dur pour les capitaines est de trouver des marins qui restent.