REPORTAGE PHOTO : PÊCHE À L’ARAIGNÉE

Cet été, en juillet j’ai eu l’occasion de monter à bord d’un bateau de pêche à l’araignée. Le Franck Annie, un catamaran spécialement équipé pour ce type de pêche et qui appartient à l’armateur Escoffier Pêche situé à Saint-Malo.

LE MÉTIER

Le métier de marin pêcheur à la réputation d’être un métier difficile ce qui est le cas mais les salaires sont intéressants. C’est un métier qui a une certaine aura, partir en mer c’est à chaque fois une aventure et c’est très également un métier qui attire les photographes.

J’ai déjà fait des sorties en mer, mais sur des petits bateaux à moteur ou des voiliers de plaisance, lors de balades dans le golf du Morbihan en vacances ou encore des session de pêche à Dunkerque. Je n’étais jamais parti aussi loin au large et en pleine nuit. He oui ! Nous sommes partis à 19h30, parce que le départ en mer se fait en fonction des SAS d’accès au port et donc du marnage. Cette fois-ci le travail se fera donc de nuit pour les 9 marins pêcheurs qui composent l’équipage.

LA PRÉPARATION

Pour préparer mon reportage, j’ai tout d’abord lu plusieurs articles sur le sujet et mon ami, un des marins du bateau m’a expliqué le déroulement d’une journée en mer. Il est important de bien connaitre son sujet et avoir la maximum d’informations avant une reportage que ce soit en corporate ou pour de l’éditorial. Il est indispensable de bien préparer son sac et d’emporter avec le bon matériel, prendre trop de matériel ne sert à rien. En plus de se casser le dos, on passe un peu pour celui qui veut en mettre plein la vue et ça je vous assure que ça fais mauvaise impression…

Pour ce reportage, ce que j’appréhendais le plus : l’humidité, en effet capteur numérique goute d’eau qui plus est eau salé ne font pas bon ménage. Je redoutais également le mal de mer qui pourrait me prendre pendant toute la traversée, mais heureusement j’ai évité ça !

LE MATÉRIEL

Préférant prévoir toutes les possibilités je suis parti avec mes deux boitiers Nikon; le reflex D610 et le tout dernier hybride, le NIKON Z6. Je voulais privilégier le D610 car il est plus robuste et tropicalisé mais le Z6 gère bien mieux la montée en ISO. En sachant que j’allais shooter de nuit j’ai préféré assurer le coup. J’ai cependant laissé mon trépied à la maison, sachant que ça allait tanguer ! Côté objectifs j’ai pris mon 35mm Nikkor F 2 D, et le classique 24-70 mm de chez Sigma f 2.8. Ne voyant pas l’utilité de prendre un téléobjectif, j’ai laissé le 70-200mm à la maison. Finalement je ne me suis servi que de mon Nikon D610 accompagné du 35 mm. N’ayant pas beaucoup de recule et voulant être léger je trouvais que c’était le bon choix.

Je shootais en RAW car pour l’essentiel il faisait nuit. L’inconvénient du D610 est la gestion du bruit quand on monte en sensibilité. C’est un boitier qui a plus de 6 ans maintenant et comparé au Z6 avec lequel je peux facilement shooter à 10 000 ISO sans problème ici je devais faire attention. J’ai réussi à me débrouiller, j’ai l’habitude de faire des reportages en lumière compliquées.

CONCLUSION

Je me suis vite fait accepté par l’équipage et j’ai trouvé ma place à bord. Le reportage c’est très bien passé et j’avais au final un peu moins de 700 images, beaucoup dont j’étais déjà satisfait avant même l’editing.

J’ai sélectionné au final 45 images accompagné du texte, vous pouvez voir le reportage sur mon site à cette adresse REPORTAGE PECHE A L’ARAIGNEE